Et oui, c'est dans 10 jours déjà qu'auront lieu nos concerts Gabriel Fauré 2025 - en cors et en chœurs.
Mais saviez-vous qui est Jacques, notre soliste basse ?
Jacques LAINGUI est un artiste Lyrique Basse expérimenté et reconnu. Elevé à Rennes dans un environnement mélomane, il s’initie très tôt à la musique par l’apprentissage du piano, puis il poursuit ses études musicales en écriture et basson aux Conservatoires de Rennes et Brest, puis à l’Université de Bretagne Occidentale.
Après une quinzaine d’années d’expériences musicales variées, il décide de se consacrer au chant lyrique en intégrant le Chœur du Théâtre de la Ville de Rennes à partir de 1987, tout en suivant en parallèle l’enseignement de Mme Claude DUBOIS-GUYOT. En 1991, il intègre à temps plein le Chœur de l’Opéra de NANTES - devenu en 2000 ANGERS-NANTES-OPERA. L’Opéra lui confiant également des rôles de soliste dans de nombreuses productions lyriques pendant plus de 20 ans, il perfectionne en parallèle sa voix de Basse chantante auprès de Georges LICCIONI de l'Opéra de Paris. Il est lauréat en 1994 du deuxième Concours international de Chant et Piano de DINAN.
Membre fondateur en 1993 de l’ensemble vocal ARIA VOCE - ainsi que choriste et soliste sous la direction de Philippe LE CORF, il se produit également en soliste en région et à l’étranger avec divers ensembles, comme Eclats de Voix ou la Schola Cantorum de Nantes sous la direction de Gérard BACONNAIS, ou l’Ensemble Vocal et Instrumental Jean-Marie LORAND de Rennes, dans les grandes œuvres du répertoire sacré : Haydn, Mozart, Rossini, Fauré, Dvorak … Il est membre fondateur, en 2020 - mais aussi choriste et soliste - de « la Querelle des Bouffons », dans le Vignoble Nantais, interprétant le répertoire baroque sous la direction de Philippe QUÉLARD.
Et oui, c'est dans 11 jours déjà qu'auront lieu nos concerts Gabriel Fauré 2025 - en cors et en chœurs.
Mais saviez-vous qui est Sébastien, notre chef de chœur ? Il a plusieurs cordes à son arc !
Sébastien Helbecque a suivi une formation d'ingénieur. Mais il a été plongé progressivement dans la musique depuis l’enfance, avec la découverte émerveillée du chant choral en première année de conservatoire, puis il a débuté l’apprentissage de la guitare classique. Par la suite, curieux et passionné, il découvre et approfondit d’autres instruments et disciplines : piano, orgue, harmonie, prise de son, violoncelle, saxophone ... En parallèle, il avait commencé à diriger une chorale en 1996, puis a eu la chance de suivre des stages et sessions de formation, notamment en direction de chœur avec Philippe Caillard. Il chante aussi régulièrement comme choriste des œuvres de diverses époques, et porte le désir de partager cette joie du chant choral.
Depuis 2018, il dirige la chorale franco-allemande de Nantes, et depuis 2023 les Petits Chanteurs de l'Erdre. En novembre 2024, il accepte de prendre également la direction du chœur Anne de Bretagne, en lui apportant une nouvelle dynamique, avec de nouveaux projets et partenariats. Il est actuellement l'un des organistes de la basilique St Donatien à Nantes, et c'est dans ce cadre qu'il a rencontré Jean-Emmanuel Prou et que ce projet a pu voir le jour.
Ce qui le passionne ? C'est de rassembler plusieurs dizaines de choristes de tous les âges, tantôt débutants, tantôt plus expérimentés, le tout dans la joie et la bonne humeur, avec surtout une bonne dose de bienveillance, car chanter c'est avant tout s'écouter et s'adapter les uns aux autres. Alors, est-ce que cela vous démange de venir faire vibrer vos cordes vocales ? Car si vous appréciez déjà l'expérience musicale comme auditeurs à nos concerts, vous découvrirez certainement un grand bonheur en chantant dans un chœur !
Et oui, c'est dans 12 jours déjà qu'auront lieu nos concerts Gabriel Fauré 2025 - en cors et en chœurs.
Mais saviez-vous pourquoi nous proposons une affiche si colorée pour un Requiem ?
Marc Chagall en musique
Vous aurez certainement remarqué que l’affiche de nos concerts accroche l’œil, elle surprend par un contraste coloré typique d’un célèbre peintre. Mais pourquoi ce tableau de Marc Chagall, dit la Lune rousse, a-t-il été retenu en illustration de nos affiches de concert pour le Requiem de Gabriel Fauré ? Cette œuvre réalisée en 1969 au Cap d’Antibes est une excellente opportunité de saisir l’expérience musicale à travers la peinture. Est-ce une représentation de la lumière éternelle, la Lux aeterna appelée à plusieurs reprises dans ce Requiem de Gabriel Fauré ? La musique contribue à cette quête de quiétude et sans doute davantage, de béatitude, et elle accomplit son rôle de médiatrice entre le divin et l’être humain. Tout ressemble à un coucher de soleil, mais en plus mystérieux, la nuit, où parait la lune, symbolisant le repos, quotidien ou éternel. Alors le chœur, accompagné de l’orchestre, fait offrande de sa voix, qui s’élève sur les cimes du temps, après avoir parcouru l’horizon crépusculaire ; puis le chant s’estompe pour laisser triompher les cors, et permettre à la cadence phrygienne cuivrée de flamboyer et d’illuminer ce tableau sublime, tandis que cet astre s’appesantit au loin, tout en laissant paraître ses derniers rayonnements. La puissance du tableau surgit après un silence, les premières paroles recueillies par le public, issues de l’Introït :
« Requiem aeternam dona eis, Domine :
et lux perpetua luceat eis »
Nous aurons l’occasion d’accueillir une délégation de la Chorale franco-allemande de Berlin auprès de celle de Nantes, grâce aux nombreux liens qui ont pu être tissés dans le réseau des chorales franco-allemandes. Puissent des forces vives de ces deux nations amies se retrouver autour d’un même projet et faire chœur de leurs voix ! D’ailleurs, saviez-vous qu’il existe un Café Chagall à Berlin, et qu’on retrouve des peintures de Chagall au musée d’art de Nantes ?
Nous savons que le peintre a toujours associé la musique aux arts visuels qu’il pratiquait. Dans son récit autobiographique Ma vie (1923), Marc Chagall, témoigne de son intimité avec la musique, il affirme vouloir « faire chanter le dessin par la couleur », tandis que l’artiste lui-même peint à chaque coup de brosse porté sur la toile sa métamorphose en musique et harmonie : il écrit : « moi-même, je deviens un son ». Il associera toujours intimement la musique aux arts visuels et entretiendra, sa vie durant, un dialogue continue avec les chorégraphes de son temps.
En témoigne la très célèbre fresque monumentale du Palais Garnier, réalisée de 1962 à 1964 à la demande d’André Malraux, soucieux de voir l’un des plafonds de la capitale repeint de multiples couleurs pour laisser souffler l’air des temps nouveaux et laisser passer la vision d’un peintre de son époque. En y prêtant attention, vous pouvez observer, sur cette fresque, cinq couleurs qui représentent chacune deux compositeurs au travers d’une de leurs plus célèbres œuvres : pour ne prendre que brièvement cet exemple, le vert est patronné par Wagner et Berlioz dont nous voyons respectivement Tristan et Isolde et Roméo et Juliette, vivre leur idylle perdue dans un paysage champêtre, revivre éternellement la tragédie de leur amour contrarié. De même, la grande mosaïque Les quatre saisons, réalisée en 1974 à Chicago, dont le nom évoque à n’en pas douter, l’œuvre éponyme de Vivaldi ou encore, en matière de décors et de costumes, ses œuvres pour le ballet de Ravel Daphnis et Chloé, représentées en 1961 à l’Opéra de Paris. Nous voyons bien que les œuvres de Marc Chagall sont inséparables de la musique.
Quant à la vie du peintre, il faut préciser que Marc Chagall a énormément voyagé. Ses œuvres sont empreintes de toutes les visions, de toutes les émotions et les expériences qu’il a pu capter entre l’Europe de l’Est et l’Europe de l’Ouest, mais aussi aux Etats-Unis, quand il a dû s’y exiler entre 1941 et 1948. De par ses œuvres, certaines brûlées lors de la montée du nazisme en Europe, d’autres spoliées, lors de ladite affaire Chagall, il s’est illustré comme citoyen européen, en contribuant à la culture, à l’art et au patrimoine européen, mais aussi comme citoyen du monde, aussi loin que puisse atteindre sa renommée et sa mémoire à travers le globe. Et nous sommes heureux de pouvoir percevoir pendant quelques instants, l’espace de deux concerts, cet héritage de Marc Chagall de l’Allemagne à la France, deux pays où le peintre a construit son œuvre et a laissé trace de son passage.
Certainement que notre lecteur et, espérons-le, auditeur et spectateur, percevra de lui-même les tableaux que nous composerons par le biais du Requiem de Gabriel Fauré, comme une lune rousse. Il constatera le prolongement du chant dans les branches de la vie, et ce, jusqu’aux cimes de l’arbre bigarré où l’aboutissement des puissances musicales s’épanouissent en harmonies bariolées, en chants colorés. De ces forces qui étaient alors contenues, il contemplera le ciel brossé aux mesures orangées du Requiem, ainsi que le crépuscule annoncé par la radieuse auréole de cet astre mystérieux, et de son reflet d’un autre côté. « Requiem aeternam dona eis, Domine : et lux perpetua luceat eis ».
C'est peut-être vous ou quelqu'un de votre entourage ! En cas de doute, un seul moyen de le savoir, venir nous écouter au concert !
Et oui, c'est dans 13 jours déjà qu'auront lieu nos concerts Gabriel Fauré 2025 - en cors et en chœurs.
Petite annonce - avis de recherche n°2
Vous croyiez nous échapper ? Mais nous vous avons trouvées ! Halte aux altos !
Voix épanouies et radieuses, amples et mélodieuses
(bref vraiment sensaLtionnelles !)
Aptes à soutenir la mesure, et à persiffler les basses.
Intéressées ? Venez nous rencontrer, pour un premier essai ou simplement en parler,
Natif de Nantes, il a eu l’occasion dès son plus jeune âge de jouer en soliste avec différentes formations dans la région. Il participe à l’Orchestre Français des Jeunes en 1988-1989 sous la direction d’Emmanuel Krivine. Il poursuit son apprentissage du cor au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans la classe d’André Cazalet, et obtient le Premier Prix en 1993. Ses formations de prédilection sont alors l’octuor à vent et le quintette de cuivres, pour lesquels il a obtenu également des Premiers Prix. Il a aussi suivi la classe de chant grégorien du CNSMDP auprès de Michel Piquemal. Enfin, il se perfectionne au Conservatoire de Genève dans la classe de Bruno Schneider. En 1996, il est Finaliste du Concours Paxman à Londres.- J-15 : le saviez-vous ? Connaissiez-vous la Chorale Franco-Allemande du CCFA de Nantes ?
- J-16 : le saviez-vous ? Qui est Marie-Reine, notre soprano solo ?
- J-17 : le saviez-vous ? Où se cachent encore nos futurs choristes Barytons et Basses ?
- J-18 : le saviez-vous ? Qui est Delphine, notre harpiste ?














