Et oui, c'est à partir de demain déjà qu'auront lieu nos concerts Gabriel Fauré 2025 - en cors et en chœurs.
Mais connaissiez-vous l'église où aura lieu notre concert du samedi 11 octobre ?
Saint Donatien est un des joyaux que recèle la ville de Nantes. C’est là que notre concert du 11 octobre vous sera présenté. Cette basilique dont les origines sont vieilles de 1500 ans, qui surplombe l’horizon, est à elle-même une relique de l’histoire, et sa contribution au patrimoine régional est l’une des plus importantes.
A l’emplacement des martyrs chrétiens Donatien et Rogatien, s’érige désormais une basilique éponyme à l’effigie de l’épreuve de leur foi. Dans leur misère, en effet, et dans leur fidélité en la vérité christique, ils furent injustement condamnés comme des trompeurs et des propagateurs d’idées sectaires, à la torture, et ainsi tourmentés par leurs bourreaux, avant qu’une lance ne transperçât la tête des deux martyrs, ils cheminèrent jusqu’à la mort. A la mémoire de leur exemple d’autrefois, un temple surgit des profondeurs de l’histoire, rendu possible par le labeur humain, et demeure encore aujourd’hui debout, elle qui touche le ciel nantais par sa grâce. Trois fois détruit, l’édifice connut trois renaissances successives dans l’histoire, du Ve siècle jusqu’à ce jour. Malgré les catastrophes et les chagrins dont elle fut la victime malheureuse, la basilique traversa le temps et survécut aux époques pour demeurer aujourd’hui encore aussi ferme qu’autrefois. Rien qu’il y a dix ans, elle endura des flammes engendrées par un incendie inattendu et se vit momentanément amputée de la couronne de sa beauté. Mais aujourd’hui, parmi nous, elle chantonne un air vigoureux, ayant récupéré sa force, elle fredonne entre ses colonnes la mélodie superbe d’un Requiem. Doucement, La musique de Gabriel Fauré émerge d’un silence d’or jusqu’alors perpétré dans ce brouillard mystique, et les premières intentions, les premières notes et secousses se mettent à ébranler les entrailles de la basilique. Et dans sa joie, elle garantit à tous la pérennité du souffle, et ajoute à l’âme de la musique sa propre exaltation, tandis que l’esprit en son excellence qui subsiste en toutes choses, distribue à tous son morceau du partage.
La lointaine et superbe Jeanne d’Arc, dont l’esprit qu’incarne la statue à son effigie, garde l’entrée, montée sur son cheval, honore amplement le monument de son geste. Elle-même invite le passant, l’auditeur qu’elle rencontre à venir témoigner, à venir écouter le devenir du monde que matérialise la basilique. Car la musique y retentira bientôt avec pompe, et glorieusement, intimement et humainement elle recouvrera toutes les plaies profondément logées en nous d’un dictame apaisant ; sa mélodie s’insinuera doucement dans nos oreilles, ses accords s’imprimeront dans notre chair. Et lorsque les voix, les instruments et les cuivres conduiront le souffle de l’harmonie et le corps entier de son triomphe en une dernière apogée, sonnera alors l’heure des réjouissances en apparence, l'heure d’un heureux et commun enthousiasme, mais aussi celle d’un profond recueillement en une suprême méditation.
Et oui, c'est dans 2 jours déjà qu'auront lieu nos concerts Gabriel Fauré 2025 - en cors et en chœurs.
Mais saviez-vous quelle est la version du Requiem que nous allons interpréter, et quel est le contexte de sa composition ?
Gabriel Fauré est l'un des plus grands compositeurs français de la fin du XIXe et du début du XXe siècles. Né le 12 mai 1845 à Pamiers, en Ariège, où son père, Toussaint-Honoré Fauré est instituteur (puis directeur de l'école normale d'instituteurs de Foix à Montgauzy), il vit ensuite à Verniolle où il fait ses premiers pas musicaux au piano et à l’harmonium. À neuf ans il quitte la maison familiale pour Paris où il intègre l'École Niedermeyer, école de musique classique et religieuse, qui forme alors des organistes d’église, des chefs de chœur et des maîtres de chapelle. Il y étudie onze années et y obtient un 1er grand prix de piano, un 1er grand prix de composition et un 2e grand prix d'harmonie. Élève de Saint-Saëns et de Gustave Lefèvre à l'École Niedermeyer, il est d'abord maître de chapelle de l'église de la Madeleine à Paris. Il en assure plus tard les fonctions d'organiste, titulaire du grand orgue. Il est ensuite nommé professeur de composition au Conservatoire de Paris, puis directeur de cet illustre conservatoire de 1905 à 1920.
L'histoire de la composition de son Requiem s'étend de 1887 à 1901. Sa création en version encore incomplète a lieu le 16 janvier 1888 en l'église de la Madeleine. La version avec toutes les parties que nous lui connaissons est achevée en 1893, avec une orchestration d'église. En plus de nouveaux mouvements (Offertoire et Libera me), Fauré ajoutait successivement les instruments et voix suivants : baryton solo, 4 cors, 2 trompettes, 3 trombones, 2 bassons, violons. N'ayant pas été publiée, la version 1893 tomba dans l'oubli. C'est pourtant cette version qui a retenu notre attention pour ces concerts, car elle présente l'arrivée des cors dans l'écriture. Cette version n'a pas été éditée de son vivant, et nous procédons à une reconstitution de l'œuvre de 1893 avec uniquement l'ajout des cors dans l'orchestration. Une version de concert, avec orchestration pour orchestre symphonique apparaît en 1900, sans que l'on sache le rôle exact de Fauré dans cette orchestration, probablement réalisée par Jean Roger-Ducasse.
Le Requiem est composé de sept mouvements, pour deux solistes (baryton et soprano), chœur mixte, orchestre et orgue. Ces mouvements diffèrent légèrement de ceux d'un Requiem traditionnel, omettant le Dies Iræ et ajoutant un Pie Jesu. Le mouvement final, In paradisum appartient plutôt à la liturgie des enterrements, plutôt qu'à la liturgie des funérailles. Cette messe pour les défunts est considérée comme un des chefs-d'œuvre de Fauré et l'un des plus beaux Requiem du XIXe siècle. L'ouvrage, dont l'écriture est très personnelle, contient plusieurs morceaux que l'on peut ranger parmi les plus beaux et les plus émouvants de la musique chorale occidentale.
Et oui, c'est dans 3 jours déjà qu'auront lieu nos concerts Gabriel Fauré 2025 - en cors et en chœurs.
Mais saviez-vous qui est Laurence, notre pianiste accompagnatrice lors de nos répétitions ?
Laurence Chiffoleau effectue ses études musicales à Nantes au Conservatoire National de Région où elle obtient une médaille d'or de piano, ainsi qu'une médaille d'or de Musique de Chambre. En 1981 elle rentre à l'Ecole Normale Supérieure de Musique de Paris où elle se voit décerner une licence de concert. Elle travaille avec de grands pédagogues, tels que Pierre Sancan, Pascal Devoyon, Jean-François Heisser, Georges Pludermacher. En 1986, elle obtient un Prix de Musique de Chambre au Concours International de Lugano, formation deux pianos.
Régulièrement présente aux Folles Journées de Nantes, elle joue aussi dans diverses formations (sonates, trios, quatuors, deux pianos ...) en France, et à l'étranger avec son frère Yvan Chiffoleau, brillant violoncelliste reconnu sur la scène internationale. Elle se produit aussi dans la Saison Musicale « Vibrations », ainsi qu'au Festival « Consonnances » de Saint Nazaire, « l’Eté musical » de La Baule, auprès de musiciens de renommée internationale. Elle se partage entre musique classique, contemporaine et projets transdisciplinaires. Titulaire du certificat d'Aptitude, elle est professeur au Conservatoire à Rayonnement Départemental de Saint Nazaire.
Et oui, c'est dans 4 jours déjà qu'auront lieu nos concerts Gabriel Fauré 2025 - en cors et en chœurs.
Mais saviez-vous qui est Lusine, notre pianiste et organiste pour ces concerts ?
Née à Erevan, en Arménie, Lusine Lazaryan suit des études de musique dès 1988, et elle obtient en 2004 un diplôme de pianiste concertiste, professeur de piano et accompagnatrice de musique de chambre et de musique vocale au Conservatoire d'Erevan. Elle poursuit avec trois années d'études doctorales jusqu'en 2007 dans le système éducatif arménien. Elle devient alors accompagnatrice de la classe de direction musicale du lycée Arno Babajanyan d'Erevan.
À son arrivée en France en 2011, elle s'installe à Nantes où elle s'intègre rapidement au paysage musical régional. Elle accompagne régulièrement de nombreux chœurs de la région nantaise. Elle s’est produite chaque année depuis 2014 à La Folle Journée, aux côtés de l’Ensemble vocal féminin Callisto et du chœur de chambre Éclats de Voix.
En 2018, également, avec Barbarie Crespin (soprano) et Rodolphe Gault (violon), elle a créé le Trio Chinar (« arbre qui reste debout dans les turbulences ») pour faire vivre, connaître et rayonner la musique arménienne.
C'est peut-être vous ou quelqu'un de votre entourage ! En cas de doute, un seul moyen de le savoir, venir nous écouter au concert !
Et oui, c'est dans 5 jours déjà qu'auront lieu nos concerts Gabriel Fauré 2025 - en cors et en chœurs.
Petite annonce - avis de recherche n°4
Parées pour le décollage ? Encore une mesure et c'est à vous :
Voix aériennes et mielleuses, délectables, baume pour nos oreilles
(ce n'est qu’une image n'est-ce pas !)
Ciel, vous pouvez aussi chanter sans bijoux !
Curieuses ? Venez nous rencontrer, pour un premier essai ou simplement en parler,
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